Pour le Divan, Mimie Mathy est revenue avec émotion sur l'époque où ses parents ont compris qu'elle était malade, et qu'elle ne grandirai pas comme les autres enfants. Une période particulièrement difficile pour la star de Joséphine, ange gardien…
Invitée sur le Divan de Marc Olivier Fogiel, dans une émission qui sera diffusée le 9 mai prochain, Mimie Mathy s’est confiée à cœur ouvert sur sa maladie : l’achodroplasie. Elle touche près de 250 000 personnes dans le monde, mais ne se détecte pas forcément à la naissance. « Quand j’ai eu un an, on s’est rendu compte qu’il y avait un truc qui n’allait pas, donc c’est là que mes parents sont allés voir différents docteurs, dont certains très pessimistes, qui ont dit que je ne dépasserai pas 75 cm, ou que je ne marcherai jamais… », se souvient la star de la série Joséphine, ange gardien.
« D’autres ont dit : ‘on peut tenter des opérations’, ajoute-t-elle, visiblement très émue. ‘On lui écartèlerait les genoux et les coudes, et pendant trois ans on serrerait les vis, elle serait sur un lit d’hôpital.’ » Un récit choquant, qui interpèle Marc Olivier Fogiel. La comédienne explique ensuite la spécificité de sa maladie, et pourquoi ses parents n’ont pas réalisé plus tôt qu’elle en était atteinte : « Ce qui est différent, c’est juste les membres. Le torse est normal. C’est paradoxal, mais je suis grande assise. »
Une enfance extrêmement difficile, pourtant, Mimie Mathy est parvenue à trouver le bonheur. Aujourd’hui, elle se sait aimée d’un large public, charmé par ses performances sur scène comme sur le petit écran. D'ailleurs, elle s'applique à transmettre sa positive attitude à tous ceux qui l'entourent. Avec le soutien de son mari, Benoist, Mimie Mathy a récupéré après une grave opération qui a nécessité une lourde rééducation. Seul bémol selon elle, les magazines féminins continuent de la bouder. « Pour eux, la femme qui fait rêver est forcément anorexique, et rentre dans du 32 », a-t-elle regretté.