Baptisé « bébé Chirac » ou encore « bébé Juppé », Jean-François Copé se proclame président de l’UMP, en novembre 2012, au grand dam de son frère ennemi François Fillon qui parle alors d’élections truquées.
Jusque-là, ce fils de chirurgien né le 5 mai 1964 à Boulogne-Billancourt grimpe les échelons un à un, de la mairie de Meaux à la députation en Seine-et-Marne, en passant par plusieurs postes de ministres (au Budget ou à l’Intérieur), au sein du gouvernement de Jacques Chirac. Volontiers ambitieux, Jean-François Copé ne cache pas son objectif ultime : devenir président de la République.
Installé dans sa mairie de Meaux depuis 2005, cet amateur de jazz garde toujours un œil sur la droite française, en tant que président des députés UMP à l’Assemblée ou secrétaire général de ce parti. Après la défaite de la présidentielle en 2012, le parti devient un champ de bataille où Copéistes et Fillonistes se vouent une haine palpable. C’est peut-être la fin d’une ascension fulgurante pour Jean-François Copé, au verbe facile et aux amis parfois encombrants, comme le marchand d’armes libanais Ziad Takieddine. Il quitte son poste de président de l'UMP en juin 2014.
Côté vie privée, Jean-François Copé a trois enfants, une fille et deux fils, nés de son union avec sa première femme, Valérie Ducuing, consultante en relations publiques chez Veolia. Ils divorcent en 2007. Il rencontre ensuite Nadia Hamama, avec qui il se marie le 3 décembre 2011. Ensemble, ils ont une fille née en 2010.